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La co-création

06/06/2019


L'homme a en lui 7 corps, vibrant à différentes fréquences, de la plus subtile à la plus dense. Nous n'en utiliserons que 4 pour étayer nos propos.

Il y a donc :

  • Le « Corps » supérieur (Divin)
  • Le « Corps » émotionnel (Astral)
  • Le « Corps » intellectuel (Mental)
  • Le « Corps » physique (Corps)

Ces « Corps » sont étroitement reliés les uns aux autres, car ils proviennent tous de la même source, notre Être Divin. Ce dernier possédant la « volonté créatrice », dont l'une des caractéristiques est la liberté, il l'a transférée aux « Corps ». Ainsi, tout en étant interdépendants, les « Corps » sont libres.

Après avoir reçu l'inspiration de notre Être Divin, chacun d'eux élaborent des objectifs, des plans, des projets, et à ce stade, ils ont besoin d'énergies pour les réaliser. 

Ces énergies, dites créatrices, leur seront offertes par l'univers (ex : les cycles, l'astrologie), par les guides (ex : les essences, les amis), par la Terre (ex : la nature, les éléments), etc.

Elles sont le carburant qui permet d'avancer mais la conduite, l'itinéraire et la destination, c'est nous qui les décidons.

Nous n'avons que peu de maîtrise quant à leur réception, en revanche c'est nous qui décidons quand les utiliser, si nous les utilisons, si nous les gardons pour plus tard... ou si nous sommes obligés de les utiliser comme ce pourra être le cas pour les énergies les plus sombres.

Tout ce qui vient d'en haut, porte le principe de liberté qui laisse à l'homme la responsabilité d'utiliser ou pas ce matériel énergétique. Mais ces énergies ne peuvent pas rester éternellement dans notre intérieur sans être utilisées. Elles doivent circuler, c'est leur nature.

Cependant, si elles circulaient librement sans une forme matérielle pour les neutraliser ces énergies créatrices détruiraient le monde. C'est la raison pour laquelle, lorsque nous ne les utilisons pas, elles tombent dans le monde d'en bas ou les vibrations sont plus denses.

Dans ce monde d'en bas, se trouvent des énergies non utilisées ainsi que celles découlant des édifications humaines qui se sont écroulées et qui nous seront renvoyées afin que nous les réutilisions dans nos activités humaines. Mais ces énergies remontant des sources souterraines ne possèdent déjà plus les qualités de celles émanées du monde d'en haut. Ce sont des énergies que nous réintégrons inversées, sous formes d'impulsions, par les pieds et non par la tête. Leurs valeurs, à l'origine créatives, seront également inversées.

Le principe de la liberté n'existant pas dans le monde d'en bas, il est remplacé par celui de la contrainte obligatoire.

L'inspiration venant d'en haut qui est amour, nous donne le choix de la suivre ou non, tandis que l'impulsion venant d'en bas qui est haine, est plus forte que nous.

Au fil des siècles, l'homme s'est coupé progressivement de ces énergies créatrices et ne peut donc plus les assimiler. De ce fait elles sont tombées en grande quantités dans ce monde de densité et c'est de ce monde qu'elles nous sont restituées.

Ces énergies, lorsqu'elles pénètrent dans notre monde par le bas, n'engendrent que des réalités matérielles, car leur premier contact lorsqu'elles remontent, est, à un niveau individuel, notre corps physique. Ceci nous fait considérer la réalité matérielle comme une vérité première sur laquelle nous concevons tous nos raisonnements.

Actuellement nous utilisons toujours, prioritairement, les forces qui nous viennent d'en bas.

Le mal accumulé nous suit, incarnation après incarnation, et c'est pour cette raison que des êtres infirmes ou avec un destin pénible, viennent au monde. C'est ainsi que le monde que nous avons édifié est ce monde à l'envers dans lequel nous vivons, à tel point que lorsqu'un individu agit à l'endroit, on le regarde comme un ennemi de la société. 

Tout ce qui nous arrive est toujours quelque chose que nous avons élaboré intérieurement et, lorsque l'expérience est amère ou violente, ce n'est pas que nous ayons rencontré des personnes méchantes qui nous ont perturbé ou violenté, mais que nous-même avons réalisé une mauvaise élaboration.

Il nous faut donc extirpé ce mal qui nous vient de loin et l'antidote efficace est le changement de comportement. La solution sera d'utiliser ces énergies créatrices pour construire nos vies, ainsi le déversement continuel d'énergies vers le monde d'en bas cessera et ne nous obligera plus à faire les choses la tête en bas.

Remettre la réalité à l'endroit est une tâche ardue, mais c'est une tâche qui doit être réalisée pour construire un univers qui fonctionne correctement. Ainsi pour nous nous comporter de façon correcte, la première chose à faire est d'en être informé et de diffuser cette information.


Comment fonctionner à l'endroit ? 

Les événements que nous vivons ont été, en tout premier lieu, une inspiration déposée dans notre « corps » divin par notre être divin, Dieu ou Esprit

Tout en ayant la possibilité d'accepter ou de refuser cette inspiration, sachons qu'elle nous a été proposée par notre être divin.

Pour savoir ce dont il s'agit, nous devons observer notre vie, ce qu'il s'y passe en ce moment, sur quoi ou sur qui agissons-nous, ce qui nous fait progresser, ce que nous devons faire, etc...

Quelquefois, il y a tellement de possibilités que nous avons du mal à nous engager, nous avons peur de nous tromper.

Prions, demandons à nos guides, sollicitons le soutient de l'univers pour être aidé. Tout au fond de notre cœur, nous demandons ce que nous sommes censé faire soit dans une situation bien précise, soit dans la vie en général.

Nous recevrons toujours une réponse à nos appels.

L'être divin est un guide bienveillant et un esprit créatif qui protège notre âme, nous empêche de nous égarer en chemin et fait en sorte que nos efforts nous apportent les meilleurs résultats possibles. Il ne souhaite pas nous faire souffrir. Il espère nous voir grandir et nous rappeler qui nous sommes vraiment.

Cette inspiration va être élaborée par notre « corps » émotif, générateur de sentiments et de désirs (motivations).

Se fondre dans les désirs du Divin et permettre à la passion de nous motiver nous fera progresser et nous évitera la stagnation, faute de réelles envies. Le désir nous sert à comprendre ce qui a de l'importance, ce à quoi on est suffisamment attacher pour ne jamais y renoncer. Il nous fera découvrir ce qui nous inspire suffisamment pour nous encourager à surmonter les obstacles.

Se donner la permission de découvrir et d'honorer nos désirs divins, nous permettra de dépasser toutes formes de honte, de culpabilité ou de jugement relatifs au désir

Les désirs du Divin n'ont rien à voir avec ceux du mental. Les désirs transitoires du mental ne retiennent notre attention qu'un petit moment, les désirs divins, eux, sont récurrents.

Regardez en soi sera important pour y déceler ce qui nous motive vraiment.

Au départ, nous aurons sans doute l'impression de désirer une quantité de choses : la liberté, la justice, la joie de vivre, l'autonomie, la santé, la protection, l'abondance financière, l'amour, etc...

Ensuite, notre « Corps » intellectuel va lui organiser une forme

Plus nous entrerons dans notre mental, plus notre désir divin sera pur et clair.

Nous nous apercevrons alors que, pour nous, certains de ces désirs sont plus importants que d'autres. Ce sont ceux qui nous inspirent profondément, même si nous n'en avons pas vraiment conscience.

Nous devrons suivre nos impressions, notre instinct et notre intuition en y appliquant un code moral fondé sur la compassion.

Nous devrons prendre conscience de nos douleurs, de nos peurs et de nos jugements afin d'en libérer notre âme.

Le mental n'aime pas les moments difficiles et nous sommes tenté de fermer notre mental et notre cœur. Nous devrons privilégier notre foi, notre curiosité et notre sens de l'humour.

A ce stade, nous pouvons décider de ce que nous souhaitons dans notre vie.

Nous pouvons commencer par la logique et l'analyse puisque nous sommes enclins à fonctionner ainsi. Toutefois, c'est en écoutant notre cœur et la voix de notre intuition que nous connaîtrons le plus de joie.

Notre mental sera peut-être à l'origine de quelques doutes (« et si, et si ... »), cependant, en tant qu'être souverain, honorer notre vérité nous permet de protéger notre âme.

Nous avons le choix entre la sécurité et la vérité.

Nous sommes donc à un carrefour !

Nous aurons à décider, des arguments autant intérieurs* qu'extérieurs** qui organiseront notre projet. Toutefois, prendre conscience de ces arguments et se sentir obligés de les suivre sont deux choses très différentes. S'ils nous imposaient un comportement déterminé, alors nous serions des marionnettes et de ce fait les expériences que nous vivons n'auraient aucune valeur.

Nous choisirons donc ceux qui ont de la valeur pour nous, ceux qui nous aident à nous sentir bien, qui nous apaisent, qui renforcent notre énergie et notre pouvoir et pas ceux fondés sur la peur, la honte, le doute ou encore la culpabilité.

Il arrive que, par peur, nous résistions. On craint parfois d'apprendre des choses terribles sur soi, on essaie éventuellement d'échapper à une vérité parce que l'on ne se sent pas assez en confiance pour l'affronter.

Bien que ce processus soit pénible pour le mental, il existe une vérité plus profonde, toujours réconfortante, à laquelle on accède grâce au discernement. Il s'agit de rester là sans bouger, sans porter de jugement, sans analyser les choses ou sans se plaindre et de se conduire en « témoin » impartial. Cette attitude doit être détendue et attentive afin de permettre à la vérité de remonter à la surface.

La vérité n'est pas toujours facile à affronter. Elle apporte certes la liberté, la joie et le bonheur à long terme, mais, sur l'instant, elle peut s'avérer compliquée à gérer. Ses implications sont parfois difficiles à accepter, le mental tentera, évidemment, d'en contrôler son impact.

Quand la vérité nous est enfin dévoilée, nos croyances, voire nos valeurs essentielles, en sont transformées. Nous devrons, alors, intégrer patiemment ces nouvelles données, de sorte qu'elles se traduisent par des systèmes de pensées, des choix, des comportements et un style de vie différents.

Et, finalement, l'événement fait son apparition dans notre vie matérielle.

Pour construire correctement et passer de ce qui est inversé à ce qui est à l'endroit, n'ayons pas peur de sortir des sentiers battus, d'agir sur un coup de tête, et de faire confiance à notre intuition. Dansons au lieu de disputer un match de boxe. Cessons d'esquivez les coups de la vie. Amusons-nous, participons, soyons curieux.

La douleur est inévitable mais elle est là pour nous guérir.

Nous croyons que la divinité a un côté bon et un côté mauvais. Nous pensons que Dieu, l'Esprit soumet l'homme à des tentations, le teste, le fait malade, pauvre ou malheureux, seulement pour voir s'il lui restera fidèle. Mais la vérité c'est que le « mal » est engendré par notre ignorance, par notre incapacité à intégrer les énergies créatrices et à les convertir en actes concrets. Gâcher les énergies divines est ce qui engendre le « mal », un mal temporaire, un mal conjoncturel, mais qui disparaîtra progressivement au fur et à mesure que nous évoluerons. 


Clarisse


* Nos propres pensées, croyances, conditionnements, etc...

** Les pensées, croyances, conditionnements collectifs, agrémentés d'un flot continu d'images et d'idées généralement fondées sur la peur et d'idées toxiques circulant dans le monde