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La France, Terre Celtique

13/10/2020



Au milieu de la crise que nous subissons, la pensée s'inquiète, elle s'interroge ; elle recherche les causes profondes du mal qui atteint toutes les formes de notre vie sociale, politique, économique, morale. Les courants d'idées, de sentiments, d'intérêts se heurtent violemment, et de leurs chocs résulte un état de trouble, de confusion, de désordre, qui paralyse toute initiative et se traduit en une impuissance à trouver le remède.

Il semble que la France ait perdu conscience d'elle-même, de son origine, de son génie, de son rôle dans le monde.

Tandis que d'autres peuples, essentiellement réalistes, poursuivent un but d'autant plus précis, d'autant mieux déterminé qu'il est plus matériel, la France a toujours hésité, au cours de son histoire, entre deux conceptions opposées. Et, par là, s'explique le caractère intermittent de son action.  

Tantôt elle se dit celtique et alors elle fait appel à cet esprit de liberté, de droiture, de justice qui caractérise l'âme de la Gaule.

Tantôt elle se croit latine et, dès lors, vont reparaître toutes les formes de l'oppression monarchique ou théocratique, la centralisation bureaucratique et administrative, imitée des Romains, avec les habiletés, les subterfuges de leur politique et les vices, la corruption des peuples vieillis.

Ajoutez en dehors de ces conceptions l'indifférence des masses, leur ignorance des traditions, la perte de tout idéal. C'est aux alternances de ces deux courants qu'il faut attribuer le flottement de la pensée française, les ressauts, les brusques revirements de son action à travers l'histoire.

Pour retrouver l'unité morale, la conscience d'elle-même, le sens profond de son rôle et de son destin, c'est-à-dire tout ce qui fait les nations fortes, il suffirait à la France d'écarter les théories erronées, les sophismes par lesquels on a faussé son jugement, obscurci sa voie, et de revenir à sa propre nature, à ses origines ethniques, à son génie primitif, en un mot à la tradition celtique, enrichie du travail et du progrès des siècles.

Car la France est celtique, il n'y a pas de doute possible sur ce point.

Nos plus éminents historiens l'attestent et, avec eux, nombre d'écrivains et de penseurs parmi lesquels les deux Thierry, Henri Martin, J. Michelet, Ed. Quinet, Jean Reynaud, Renan, Emile Faguet et tant d'autres. Si nous sommes Latins, ont-ils dit, par l'éducation et la culture, nous sommes Celtes par le sang, par la terre.

D'Arbois de Jubainville nous l'a répété souvent, dans ses cours du Collège de France, comme dans ses livres : « Il y a 90 p. 100 de sang gaulois dans les veines des Français. » En effet, si nous ouvrons l'histoire, nous y verrons qu'après la chute de l'Empire, les Romains en masse repassèrent les Alpes et il en resta très peu en Gaule. Les invasions germaniques passèrent comme des trombes sur notre pays ; seuls les Francs, les Wisigoths, les Burgondes s'y fixèrent assez longtemps pour se fondre avec les éléments autochtones. Encore, les Francs n'étaient-ils que trente-huit mille alors que la Gaule comptait près de cinquante millions d'habitants.

Comme autrefois les Celtes, les âmes qui ont soif d'idéal cherchent aux sources de la nature cette lumière bienfaisante qui symbolise la grandeur divine.

Une des formes du celtisme pur est l'amour de la nature. Le celtisme, c'est encore l'amour de la famille, l'attachement au sol dont les radiations géologiques s'assimilent aux radiations individuelles. A travers l'histoire nous le retrouvons, toujours immuablement soudé à trois grands principes : amour du surnaturel, amour de sa terre, amour de son peuple.

Cette influence celtique s'est conservée à travers les âges dans votre conscience française sous la forme de l'amour du sol. Rappelez-vous que l'étincelle celtique est l'élément primordial qui doit entretenir le nationalisme français actuel, car l'étincelle vitale de la conscience du Français est sortie du Celte.

Le Celtisme est l'étincelle embryonnaire absolument nécessaire au rayonnement de la vie nationale française. C'est grâce à ce rayonnement d'essence divine que la molécule qui se transmet à travers les générations françaises n'est pas anéantie. L'alternance des retours de scepticisme et de matérialisme avec des effusions de lumière idéaliste constitue un jeu des lois de la réincarnation.

On sait que nos ancêtres ont, pendant des siècles, rempli le monde du bruit de leurs armes. Avides d'aventures, de gloire et de combats, ils ne pouvaient se résigner à une vie effacée et tranquille, et ils allaient à la mort comme à une fête, tant était grande leur certitude de l'au-delà.

L'âme de la Gaule se trouve dans ses institutions druidiques et bardiques. Les druides n'étaient pas seulement des prêtres, mais aussi des philosophes, des savants, des éducateurs de la jeunesse. Les ovates présidaient aux cérémonies du culte, et les bardes se consacraient à la poésie et à la musique.

Leur courage, poussé jusqu'à la témérité, leur mépris des ruses guerrières et de la mort tournaient à leur désavantage. Ils combattaient en désordre, nus jusqu'à la ceinture, avec des armes mal trempées, contre des adversaires couverts de fer, astucieux et perfides, fortement disciplinés et pourvus d'un matériel considérable pour l'époque.

Vercingétorix, le grand chef arverne, soutenu par la puissance des druides, réussit un moment à soulever la Gaule entière contre César, et une lutte grandiose s'engagea. Elevé par les bardes, Vercingétorix avait en partage les qualités qui s'imposent à l'admiration des hommes, et qui leur commandent l'obéissance, le respect. Son amour de la Gaule grandissait avec le progrès croissant des armées romaines.

Quelle différence entre Vercingétorix et César ! Le héros gaulois, plein de foi dans la puissance invisible qui gouverne les mondes, soutenu par sa croyance aux vies futures, avait pour règle de conduite le devoir, pour idéal la grandeur et la liberté de son pays.

César, lui, profondément sceptique, ne croyait qu'à la fortune. Tout en cet homme était ruse et calcul ; une soif immense de domination le dévorait. Après une existence de débauches, criblé de dettes, il venait en Gaule chercher dans la guerre les moyens de relever son crédit. Il convoitait de préférence les villes riches, et après les avoir livrées au pillage, on voyait chaque fois de longs convois s'acheminer vers l'Italie et porter l'or gaulois aux créanciers de César

En résumé, les Gaulois, ardents, enthousiastes, impressionnables, avaient bénéficié du courant celtique, de ce grand courant, véhicule des hautes inspirations qui, dès les premiers âges, avait régné sur tout le nord-ouest de l'Europe. Ils s'étaient imprégnés des effluves magnétiques du sol, de ces éléments qui, dans toutes les régions de la terre, caractérisent et différencient les peuples humains.

Mais leur fougue juvénile, leur passion pour les armes et les combats les avaient menés trop loin, et les perturbations causées à l'ordre et à la marche régulière des choses retombèrent lourdement sur eux en vertu de cette loi souveraine qui ramène, sur les individus comme sur les peuples, toutes les conséquences des œuvres qu'ils ont accomplies.

Le druidisme s'attachait surtout à développer la personnalité humaine en vue de l'évolution qui lui est assignée. Il en cultivait les qualités actives, l'esprit d'initiative, l'énergie, le courage ; tout ce qui permet d'affronter les épreuves, l'adversité, la mort avec une ferme assurance.

Cet enseignement développait au plus haut degré chez l'homme le sentiment du droit, de l'indépendance et de la liberté.

Par contre, on lui a reproché d'avoir trop négligé les qualités passives et les sentiments affectifs. Les Gaulois se savaient égaux et libres, mais ils n'avaient pas une conscience suffisante de cette fraternité nationale qui assure l'unité d'un grand pays et constitue sa sauvegarde à l'heure du danger.

Le druidisme avait besoin de ce complément que le christianisme de Jésus lui a apporté. Nous parlons du christianisme primitif, non encore altéré par l'action des temps, et qui, dans les premiers siècles, présentait tant d'analogie avec les croyances celtiques puisqu'il reconnaissait l'unité de Dieu, la succession des vies de l'âme et la pluralité des mondes.

Pénétrés de l'idée qu'ils étaient animés d'un principe impérissable, tous égaux dans leurs origines, dans leurs destinées, nos pères ne pouvaient supporter aucune oppression. Aussi leurs institutions politiques et sociales étaient éminemment républicaines, démocratiques. Et c'est en elles qu'il faut rechercher la source de ces aspirations égalitaires, libérales, qui sont un des côtés de notre caractère national.

Tous les Gaulois prenaient part à l'élection du Sénat, qui avait mission d'établir les lois. Chaque république élisait ses chefs temporaires, civils et militaires. Nos pères n'ont pas connu les différences de caste. Ils faisaient découler les droits des hommes de leur nature même, de leur immortalité qui les rendaient égaux en principe. Ils n'auraient pas souffert qu'un guerrier, qu'un héros même, pût s'emparer du pouvoir et s'imposer au peuple. Les lois gauloises déclaraient qu'une nation est toujours au-dessus d'un homme.

Au moment où César pénétra en Gaule, grâce à l'action des druides et du peuple des villes, l'unité nationale se préparait. Si la paix avait permis l'accomplissement de ces grands projets, les républiques gauloises, unies par des liens fédératifs, comme les cantons suisses ou les Etats-Unis d'Amérique, eussent formé, dès ces âges lointains, une puissante nation.

Mais les dissensions, les rivalités des clefs, compromirent tout. Une aristocratie s'était formée peu à peu dans les tribus. Grâce à leurs richesses, certains chefs gaulois avaient su se créer des suites nombreuses de serviteurs, de partisans, à l'aide desquels ils pesaient sur les élections et troublaient l'ordre public. Des partis s'étaient constitués.

Pour triompher de leurs rivaux, quelques-uns s'appuyaient sur l'étranger, de là le déchirement de la Gaule, puis son asservissement.

Quand la guerre prit fin, deux millions de Gaulois avaient succombé sur les champs de bataille. Rome imposa un tribut annuel de 40 millions de sesterces. La Gaule, épuisée d'hommes et d'argent, se coucha, agonisante, sous la hache des licteurs.

Puis, quand de nouvelles générations eurent grandi, quand la Gaule eut pansé ses plaies sanglantes, l'astre de Rome commença à pâlir. Du fond des bois et des marais de l'Allemagne, semblables à des bandes de loups affamés, les Francs accoururent à la curée.

Qu'était-ce donc en réalité que ces Francs qui ont donné leur nom à la Gaule ?

Des barbares, comme cet Arioviste qui se vantait d'être resté quatorze ans sans coucher sous un toit. Les Francs formaient une tribu de race germanique et n'étaient que trente-huit mille. Mais, au lieu de communiquer à la Gaule leur barbarie, ils se fondirent en elle. Pourtant, les Gaulois n'ont fait que changer d'oppresseurs. Les Francs se sont partagé la terre et ont implanté chez nous la féodalité. Ces rois fainéants et cruels, ces nobles seigneurs du moyen âge, ducs, comtes et barons, étaient pour la plupart des Francs ou des Burgondes, et leurs rudes instincts rappelaient leur origine.

Si la domination romaine, qui dura quatre siècles, apporta à la Gaule quelques bienfaits, d'autre part, son administration rapace consomma sa ruine en détruisant toute sa force de résistance.

C'est ce que M. Ed. Haraucourt, de l'Académie française, nous explique dans un article auquel nous empruntons les lignes suivantes publiées dans une de nos grandes revues :

« C'est par eux (les Romains) et non par les barbares que la Gaule est morte. Elle est morte de son organisation intérieure qui fut une désorganisation systématique, elle a péri rongée par le fonctionnarisme et par l'impôt, anémiée par des lois qui pompaient sa richesse, supprimaient son travail et ruinaient sa production. Les envahisseurs ne sont venus qu'ensuite pour achever l'œuvre des législateurs. »

Quand on avance devant nous que nos pères furent les Romains ou les Francs, protestons de toute notre âme. Tous les grands et nobles côtés du caractère national, nous les tenons des Gaulois. La générosité, la sympathie pour les faibles et les opprimés, nous viennent d'eux. Cette force qui nous fait lutter et souffrir pour les causes justes, sans espoir de retour, ce désintéressement qui nous porte à soutenir les peuples asservis dans leurs revendications, ces tendances qu'on ne retrouve à titre égal chez aucun autre peuple, tout cela nous vient de nos pères héroïques.

Malgré la longue occupation romaine, malgré l'invasion des barbares du Nord, notre caractère national est encore imprégné du vieil esprit celtique. Le génie de la Gaule veille toujours sur notre pays.

Pendant la longue nuit du moyen âge, l'idéal celtique put paraître oublié, mais il subsistait et sommeillait dans la conscience populaire.

Les druides, les bardes ont été chassés de la terre des Gaules et sont passés dans l'île de Bretagne. Chez nous, les nobles, les seigneurs sont divisés en partis rivaux et s'épuisent en luttes intestines. Le pauvre peuple des villes et des campagnes est courbé sous une lourde tâche, absorbé par les soucis matériels, et souvent souffre de la faim et de la misère.

Pourtant, le christianisme ayant pénétré en Gaule a, dans une certaine mesure, adouci ces maux. Il représentait un bienfait, un progrès ; la religion de Jésus s'adaptait bien à la faiblesse humaine ; si la loi d'amour et de sacrifice qu'elle apportait avait trouvé son application, elle pouvait suffire au salut des âmes et à la rédemption de l'humanité.

Dans un but de perfectionnement moral la religion chrétienne comprimait la volonté, la passion, le désir, tout ce qui constitue le moi, le centre même de la personnalité.

La doctrine celtique, au contraire, s'appliquait à donner à l'être toute sa puissance de rayonnement, s'inspirant de cette loi d'évolution qui n'a pas de terme, l'ascension de l'âme étant infinie.

L'âme chrétienne aspire au repos, à la béatitude dans le sein de Dieu, l'âme celtique s'attache à développer ses puissances intimes afin de participer dans une mesure grandissante, de cercles en cercles, à la vie et à l'œuvre universelle.

L'âme chrétienne est plus aimante, l'âme celtique est plus virile.

L'une cherche à gagner le ciel par la pratique des vertus, par l'abnégation et le renoncement ; l'autre veut conquérir gwynfyd par la mise en action des forces qui dorment en elle.

Mais toutes deux ont soif d'infini, d'éternité, d'absolu.

L'âme celtique y ajoute le sens de l'invisible, la certitude de l'au-delà et le culte fervent de la nature.

Mais souvent ces deux âmes coexistent ou plutôt se superposent dans les mêmes êtres. C'est le cas pour beaucoup de nos compatriotes ; chez eux ces deux âmes s'ignorent encore, mais fusionneront un jour.

Faut-il rappeler que la doctrine du Christ, elle aussi, avait perdu sur bien des points son sens primitif ? La France s'est trouvée en face d'un enseignement théologique qui avait restreint toutes choses, réduisant les proportions de la vie à une seule existence terrestre, très inégale, suivant les individus, pour les fixer ensuite dans une immobilité éternelle. Les perspectives de l'enfer rendirent la mort plus redoutable. Elles firent de Dieu un juge cruel qui, ayant créé l'homme imparfait, le punissait de cette imperfection sans réparation possible. Et de là les progrès de l'athéisme, du matérialisme qui, à la longue, ont fait de la France une nation en majorité sceptique, dépourvue de ressort moral, de cette foi robuste et éclairée qui rend le devoir facile, l'épreuve supportable et assigne à la vie un but pratique d'évolution et de perfectionnement.

Alors on a voulu passer au crible toute l'œuvre des siècles et, sans faire la part de ce qui était bon et beau, sous prétexte de critique et d'analyse, on s'est livré à un travail acharné de désagrégation. A un moment donné, on ne voyait plus dans le domaine de la pensée que des décombres, rien ne restait debout de ce qui avait fait la grandeur du passé, et nous ne possédions plus que la poussière des idées.

Dans la Bretagne française la persécution fut plutôt morale et religieuse. A tous les emblèmes du druidisme, à tous les noms sacrés des anciens Celtes on a substitué des symboles catholiques et des noms de saints. Les moindres souvenirs du culte ancestral ont été minutieusement expurgés.

Pendant des siècles elle avait oublié ses traditions nationales, perdu de vue le génie de son peuple, ainsi que les révélations données à ses aïeux pour diriger sa marche vers un but élevé.

Cette révélation affirmait, que le principe de la vie dans l'homme est indestructible, que les forces, les énergies qui s'agitent en nous ne peuvent être condamnées à l'inaction, que la personnalité humaine est appelée à se développer à travers le temps et l'espace pour acquérir les qualités, les puissances nouvelles qui lui permettront de jouer un rôle toujours plus important dans l'univers.

Ce fut une grande cause de faiblesse, et par conséquent un malheur pour la France, d'avoir été privé de notions précises sur la vie et sur la mort conformes aux lois de la nature et aux intuitions profondes de la conscience.

Le joug féodal et théocratique a longtemps pesé sur la France, puis, l'heure est venue où elle a repris sa liberté de penser et de croire.

Et voici que cette révélation se répète, se renouvelle.

Comme aux âges celtiques, le monde invisible intervient.

Depuis près d'un siècle, la voix des Esprits se fait entendre sur toute la surface de la terre.

Elle démontre que, d'une façon générale, nos pères n'avaient pas été trompés. Leurs croyances se trouvent confirmées par les enseignements d'outre-tombe en tout ce qui concerne la vie future, l'évolution, la justice divine, en un mot, sur l'ensemble des règles et des lois qui régissent la vie universelle.

Grâce à cette lumière, l'infini s'est ouvert pour nous jusque dans ses intimes profondeurs. Au lieu d'un paradis béat et d'un enfer ridicule, nous avons entrevu l'immense cortège des mondes, qui sont autant de stations que l'âme parcourt dans son long pèlerinage, dans son ascension vers Dieu, construisant et possédant en elle-même sa félicité et sa grandeur par les mérites acquis. A la place de la fantaisie ou de l'arbitraire, partout se montrent l'ordre, la sagesse et l'harmonie.

Ainsi se réalise le réveil celtique prévu par les bardes.

A travers les dures vicissitudes de son histoire, la race celtique a toujours affirmé sa volonté de vivre, sa foi inébranlable en elle-même et dans son avenir et cela surtout aux heures où tout semblait perdu.

Mais son œuvre est purement pacifique. Ce qui s'agite au fond de son âme, ce n'est pas un besoin de puissance matérielle, c'est seulement le sentiment de sa noble origine et celui de ses droits.

Ainsi que l'a dit Lord Castletown : « L'idée celtique est une idée de concorde et de fraternité et cela est écrit partout dans les légendes et les dogmes philosophiques de ce peuple. »

Tous les initiés savent que le Celtisme rénovateur apportera à la France ce complément de la science et de la religion qui lui fait défaut, c'est à dire une connaissance plus haute du monde invisible, de la vie universelle et de ses lois.


Sources : 

Jean-Louis Brunaux - « Les Druides, des philosophes chez les barbares »
Edouard Schuré - « L'âme celtique et le génie de la France à travers les âges »